Né en
1842 à Paris, Mallarmé perdra sa mère quelques années plus tard. Après sa
scolarité à Sens, il partira, à l’âge de vingt ans, à Londres, où il se mariera
avec Marie Gerhart. Avec sa licence d’anglais, il s’installera à Tournon de
1863 à 1866, et découvrira le néant, au cours d’une crise au cours cette
dernière année. Sa fille Geneviève naîtra en 1864.
Nommé
par la suite professeur aux lycées de Besançon et d’Avignon, jusqu’en 1871, il
part alors pour Paris, où il rencontre Manet et Zola et fera l’acquisition d’une
propriété, une ancienne auberge, à Valvins. La même année naît Anatole, qui
mourra en 1879.
Dès
1884, les Poètes maudits de Verlaine
et A rebours de Huysmans permettront
à l’auteur d’acquérir quelque notoriété. A ce dernier livre l’auteur répondra
par un poème : Prose pour des
Esseintes. A Paris, ses mardis sont bien connus.
Apôtre
du symbolisme, qui veut atteindre une réalité outre celle des sens au moyen de
symboles, il donnera sa vie à la poésie, pour laquelle il restera immortel.
Il
meurt d’un étouffement en 1898, à l’aube d’un siècle nouveau qui aura su retenir
son nom.
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